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CARCINOME RÉNAL

L'attention que vous méritez

Chaque année, près de 11.000 nouveaux cancers du rein sont détectés dont 4.000 à un stade métastatique.
Actuellement souvent découverts par hasard suite à un examen radiologique réalisé dans un autre objectif (échographie ou scanner), les cancers du rein se présentent sous la forme d’une « boule » sur ou dans le rein, parfois responsable de saignements dans les urines (hématurie).
Mais attention, toutes les masses rénales ne sont pas des cancers : en effet, il existe des tumeurs bénignes (non cancéreuses), qui sont plus rares que les cancers du rein. En fonction des caractéristiques de la dite « boule » sur le scanner rénal, il faudra peut-être en réaliser des biopsies qui seront analysées au microscope. Cela permettra de confirmer s’il s’agit réellement ou non d’un cancer du rein.
Au moment du diagnostic, l’âge moyen établi des patients est en général d’environ 65 ans.

COMMENT EST ÉTABLI LE DIAGNOSTIC ?

Le diagnostic de cancer du rein repose principalement sur le scanner. Cet examen permet dans la majorité des cas d’identifier la maladie. Parfois une IRM s’avère nécessaire pour préciser la nature bénigne ou maligne de la tumeur. C’est ensuite lors de la chirurgie que sera confirmé avec certitude le diagnostic de cancer, et que sera déterminé le type précis de cellules tumorales. Dans d’autres situations, en particulier lorsque la tumeur est petite, le recours à la biopsie est indispensable avant la chirurgie pour confirmer le diagnostic.
D’autres examens sont ensuite indiqués pour visualiser d’éventuelles localisations secondaires de la maladie ou métastases. Les organes les plus souvent touchés dans le cas d’un cancer du rein sont les poumons, le médiastin, les os, le foie, l’autre rein et le cerveau. Les scanners de ces différentes régions ainsi qu’une scintigraphie osseuse sont alors indiqués.

LE TRAITEMENT

Le traitement est toujours déterminé au cas par cas. Le type de cancer, les caractéristiques de la tumeur, son extension, l’état de santé général du patient, ainsi que la présence éventuelle d’anomalies à la prise de sang entrent en compte dans le choix du traitement.
De façon générale, le traitement diffère selon que le cancer est localisé ou qu’il présente des métastases.
Le traitement du cancer du rein localisé repose principalement sur la chirurgie.
Si possible on préfère ne retirer qu’une seule partie du rein. On parle alors de néphrectomie partielle. Ainsi, la partie laissée en place continue de fonctionner. La néphrectomie partielle n’est réalisable que si la tumeur est petite (inférieure à 4 cm) et si sa localisation et ses caractéristiques la permettent. La néphrectomie partielle est privilégiée également chez les patients qui n’ont plus qu’un seul rein, ou dont le fonctionnement des reins est altéré.
Si la néphrectomie partielle n’est pas possible, le chirurgien procède à une opération plus large. On parle alors de néphrectomie élargie. Cette opération consiste à retirer la totalité du rein touché, ainsi que la glande surrénale juste au-dessus et enfin les ganglions lymphatiques qui les entourent. Cette opération peut s’effectuer de manière classique sous anesthésie générale, ou
sous cœlioscopie si la tumeur n’est pas trop étendue (et en fonction des équipes chirurgicales). D’autres techniques sont également en cours d’expérimentation dans certains centres comme la
radiofréquence et la cryoablation.
À l’heure actuelle, en cas de cancer du rein localisé et lorsque la tumeur a été retirée chirurgicalement (néphrectomie partielle ou élargie), aucun traitement complémentaire n’est recommandé, la chirurgie seule suffit.
Si le cancer du rein a développé des métastases, une chirurgie est également possible mais associée cette fois à des traitements complémentaires. Les traitements classiques du cancer comme la chimiothérapie, l’hormonothérapie ou la radiothérapie, sont très peu proposés car ils n’ont pas prouvé d’efficacité dans le cancer du rein. Les traitements médicamenteux du cancer du rein reposent essentiellement sur deux approches : l’immunothérapie et les thérapies ciblées.

  • L’immunothérapie

    Elle consiste en des injections sous-cutanées d’interféron ou d’interleukine. Cette approche vise à stimuler le système immunitaire pour combattre les cellules cancéreuses.

  • Les thérapies ciblées

    Elles agissent en bloquant la formation de vaisseaux au niveau de la tumeur afin de provoquer son asphyxie. Une radiothérapie peut être proposée pour traiter les métastases cérébrales ou osseuses.

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